L'odeur du seringat

Hiver 52, un petit village isolé de l'Auxois. Le jeune Yurek assiste bien malgré lui à une violente altercation entre deux hommes. Le lendemain, il apprend la mort de l'un d'eux et la disparition de Natacha, sa cousine. Que s'est-il passé ? Qu'est-elle devenue ? Hospitalisé quarante ans plus tard, le narrateur, incité par le praticien, tente de recons truire le récit de son épopée personnelle. Usant tour à tour des ressorts de l'autobiographie, de l'autofiction, du roman d'amour, du roman à suspense, il dresse le portrait d'un enfant oscillant entre le bien et le mal dans un milieu parfois sordide et réalise la peinture sociale d'une époque révolue. Georges Maglica, né dans une famille immigrée des plus modestes, promis dès le plus jeune âge à un travail non qualifié, défiant tous les pronostics, accèdera aux études supérieures et gravira les échelons de l'échelle sociale. Après avoir mené une carrière de proviseur, assumé des responsabilités académiques, il exerce à présent des fonctions électives dans la métropole bourguignonne.