LE CREUX DE L'ENFER

1924. A Crevant, petit village du Puy de Dôme, Madeleine Fayet, veuve de la Grande Guerre, accepte la proposition de l'abbé Gibelin de prendre en main l'éducation de Georges, son plus jeune fils. Nommé à Thiers, l'abbé, grâce à ses relations, lui trouve une place dans le milieu de la coutellerie, à l'usine Pradel du Creux de l'Enfer. C'est là que Georges se lie d'amitié avec un vieil employé qui lui apprend les rudiments du métier. Le garçon se révèle un apprenti doué puis un ouvrier modèle. Le patron de l'usine, Germain Pradel, qui a perdu ses deux fils à la guerre, découvre par hasard les talents de dessinateur du jeune homme. Il le prend sous sa protection et décide de l'envoyer poursuivre ses études à Clermont-Ferrand. A la messe du dimanche, Georges croise régulièrement la belle Catherine, qui le trouble. Leur amour se révèle lors du bal du 13 juillet 1928, mais se trouve contrarié par le départ du garçon pour Clermont-Ferrand. Malgré la mort de sa mère, Georges obtient de bons résultats et réussit son baccalauréat. Il rentre à Thiers, où Germain Pradel lui fait une proposition qui va l'éloigner de Catherine. Les événements de 1936 puis la guerre qui éclate en 1939, entraînent les personnages vers leur destin. Qui est le mystérieux capitaine Provence, chef du réseau de résistance auquel appartient Georges, et dont il ne connaît ni la véritable identité, ni le visage ? Après la libération de Thiers, le 25 août 1944, Catherine et Georges pourront-ils enfin s'aimer ? Dans ce premier roman attachant, Alfred Lenglet retrace l'ascension extraordinaire d'un garçon de la terre.